Résistant et durable malgré le temps qui passe, le parquet reste un incontournable des revêtements de sol. Massif ou en contrecollé, le parquet n’en reste pas moins en bois, un matériau noble, qu’il faut prendre soin de choisir afin de ne pas altérer ses propriétés.
Découvrez d’autres conseils pour choisir un parquet.
Parquet : qu’est-ce que c’est exactement ?
La définition précise d’un parquet est décrite par la norme NF EN 13-756 et définit le parquet comme étant un « revêtement de sol en bois ou à base de bois dont la couche d’usure (parement ou élément de parement) a au moins 2,5 mm d’épaisseur ». Correspondant à cette définition, deux types de parquets existent : massifs et contrecollés.
Le respect de cette norme assure des revêtements de sol conformes et de ce fait, plus durables, car la couche d’épaisseur est réglementée.
L’avantage des parquets, quels qu’ils soient, est leur résistance, leur permettant d’être installés aussi bien dans un foyer, que dans des locaux commerciaux ou industriels. Il faudra alors vous renseigner sur le type de sol le plus approprié à l’usage de votre pièce.
Parquet massif ou contrecollé : comment choisir ?
Les parquets massifs sont appréciés pour leur cachet et l’authenticité qu’ils dégagent. De plus, avec un entretien rigoureux, ils sont souvent plus durables que les parquets contrecollés. Toutefois, cette différence a un coût et il est vrai que les bois massifs sont souvent plus chers que les parquets contrecollés.
Avant d’acheter un parquet sur un coup de tête, prenez également en compte :
- Les caractéristiques de la pièce ;
- L’essence du bois ;
- Le type de pose et le type de finition possible.
Les caractéristiques de la pièce
Concernant la pièce, demandez-vous :
- La pièce est-elle humide (salle de bain, cuisine…) ? ;
- Quel est le trafic de la pièce (intense, moyen ou faible) ? ;
- Quel sera l’usage du parquet (domestique, commercial ou industriel) ?
En réunissant ces réponses, vous pourrez exposer au mieux votre projet à un professionnel, qui pourra vous orienter vers le parquet idéal.
L’essence du bois
Souvent, les consommateurs pensent spontanément à des parquets massifs bruts ou des parquets contrecollés en chêne. Il est vrai que cette essence est très plébiscitée pour sa résistance et son coût plus faible, car issue de forêts européennes.
Toutefois, notez que les bois les plus durables et naturellement imputrescibles sont les essences exotiques, telles que l’azobé, le merbau ou encore le wengé. Ces parquets sont donc parfaits pour les pièces humides telles que la salle de bain. Sur une terrasse aussi, ces bois sont moins contraignants en termes de traitement et plus résistants aux variations de température.
Quelles sont les normes des parquets ?
En plus de la norme NF EN 13-756, les parquets sont soumis à d’autres réglementations et labels, permettant aux professionnels de garantir la valeur de leur marchandise auprès des consommateurs.
Encore plus de normes
Au total, la parqueterie connaît une trentaine de normes, fixées par différentes commissions, dont les plus connus sont :
- Les normes NF EN 13629 et NF EN 13990 : respectivement pour les parquets en bois massif feuillu et bois résineux ;
- La norme NF EN 13489 : pour les parquets contrecollés ;
- La norme NF EN 13488 : pour les parquets avec motifs en mosaïque.
Ces normes facilitent la traçabilité du bois de parquet, notamment pour ce qui est de son essence, de l’épaisseur des couches de parement et même du type de pose.
Ajoutez aux normes précédentes des normes anti-feu (niveau M3 ou M4) et la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA), définissant le niveau de bruit admissible lorsqu’un objet tombe. Cette dernière concerne essentiellement les logements collectifs.
Les labels
En plus des normes, plusieurs labels sur les parquets existent. D’un certain nombre, les principaux sont :
- FSC (Forest Stewarship Council) ;
- PESC (Pan European Forest Certification) ;
- TFT (The Forest Trust).
Alors que les deux premiers garantissent des parquets écologiques, le label TFT permet une meilleure traçabilité du bois.
Et les revêtements de sol stratifiés ?
Souvenez-vous que pour répondre à la dénomination de « parquet », un revêtement de sol doit être en bois, d’une part, et deuxièmement, avec une couche d’usure d’au moins 2,5 mm. Or, les sols stratifiés ne répondent à aucune de ces deux conditions. Souvent, la première couche est une couche décorative et son épaisseur est inférieure à celle requise par la norme NF EN 13-756.
Attention donc, car il se peut que certains professionnels vous présentent les sols stratifiés comme des parquets. Ce type de sol présente tout de même l’avantage d’être moins onéreux que les parquets contrecollés ou massifs. Aussi, parce que la couche d’usure des sols stratifiés est plus décorative, le choix est large et les possibilités pour votre intérieur plus nombreuses.