Entre le carrelage, la moquette, la tomette ou encore le linoléum, le parquet a su se démarquer et séduire de nombreux Français. Vous hésitez toujours ? Voici tous les avantages du parquet, de sa résistance thermique, à son entretien en passant par son coût et son aspect esthétique. Vous serez vite conquis !
Où poser du parquet ?
L’un des points forts du parquet est qu’il peut se mettre absolument partout ! Il suffit de choisir les bons types de parquets en fonction de la pièce dans laquelle il sera posé.
En effet, dans les pièces assez humides comme la salle de bain et la cuisine, il est conseillé d’installer un parquet en bois solide et qui ne pourrit pas. Là, tournez-vous vers le teck, l’acajou ou encore le merbau.
Dans les espaces avec beaucoup de passage et d’activité, essentiellement votre salon-salle à manger, privilégiez les parquets en bois massif ou semi-massif pour les plus petits budgets. Ces parquets seront plus résistants au piétinement, même avec le temps. Si votre maison ou votre appartement possède des couloirs, misez aussi sur un parquet en bois dur. Là encore, les allers-retours sont nombreux.
Dans les chambres au contraire, les passages ne sont pas autant fréquents. Vous pouvez donc installer un parquet contrecollé. Moins cher à l’achat, mais tout de même résistant, c’est un bon rapport qualité/prix.
Quelle est la résistance thermique du parquet ?
Si vous détenez un chauffage au sol, pensez à en informer votre parqueteur. En effet, une comparaison des différentes essences de bois pour le type de parquet choisi s’impose.
Évitez donc un revêtement composé de bois aux essences fibreuses tels que le hêtre ou le jatoba. Pour votre parquet, privilégiez donc un bois solide, peu sensible à l’humidité. Autre critère : l’épaisseur des lames ne doit pas franchir les 15 cm.
Enfin, notez qu’avec un revêtement en parquet, il est conseillé de ne pas dépasser une température du sol de 28°C auquel cas les lames auraient tendance à s’écarter.
Sur quel sol déjà existant peut-on installer un parquet ?
Que vous fassiez appel à un parqueteur ou que vous changiez votre sol vous-même, vous devrez prendre en compte le retrait de votre revêtement actuel si :
- Le sol actuel est du PVC ;
- Le sol actuel est de la moquette (selon le type de moquette présente et le type de parquet souhaité) ;
- Le sol actuel est très abîmé ;
- Le plancher n’est pas de niveau : il faudra donc refaire un ragréage.
En revanche, si votre sol est en parfait état, vous pourrez le recouvrir de parquet même s’il y a déjà du lino, du carrelage ou du parquet.
Quel est le coût du parquet ?
Plusieurs facteurs entrent en compte dans la facture du parqueteur, principalement le type de parquet, le type de pose et la finition voulus.
Choisir le type de parquet et le type de pose
C’est avant tout le type de parquet qui fait varier la facture. Aussi, plus la surface de la pièce est grande, plus la note sera élevée. Alors que le parquet massif est le plus coûteux, 80 €/m² en moyenne, le parquet en stratifié est plus accessible ( 46 €/m²).
Il existe également de nombreux types de pose :
- Pose collée ;
- Pose flottante ;
- Pose clouée ;
- Pose à la française, à l’anglaise ;
- Pose en points de Hongrie…
Bien sûr selon vos préférences, le coût de la pose sera plus ou moins élevé.
Choisir la finition
La finition aussi à une grande importance et il est vivement conseillé d’appliquer cette couche protectrice sur votre parquet, neuf ou ancien. Alors qu’une couche huilée est moins chère (entre 20 € et 50 €/m² (HT)), la cire apporte un côté plus authentique à votre sol. Enfin, le vitrificateur est un bon compromis et protège votre parquet des taches et des rayures.
Comment entretenir son parquet ?
L’entretien de votre parquet dépend avant tout du type de finition choisie. Alors que les parquets cirés demandent un dépoussiérage toutes les semaines, à l’aspirateur ou avec un balai microfibre, le cirage n’est recommandé que tous les 6 mois.
Lors de l’entretien de votre parquet huilé, veillez à ne surtout pas utiliser d’eau, car la finition n’est pas hydrofuge. Passez cependant l’aspirateur toutes les 1 à 2 semaines et effectuez un nettoyage intensif à l’huile d’entretien tous les 12 à 36 mois.
A nettoyer également toutes les semaines, le parquet vitrifié requiert un coup de polish ou de métallisant une fois par an.
Renseignez-vous aussi sur l’épaisseur de la couche d’usure de votre parquet, car c’est elle qui définit le nombre de ponçages que vous pourrez réaliser pour redonner de l’éclat à votre sol.
À titre d’exemple, sachez qu’un parquet en bois massif, s’il est bien entretenu et même avec beaucoup de passage, peut durer jusqu’à 50 ans.